
Il est l´enquête d´opinion politique que la Friedrich Ebert Stiftung (FES) conduit au Mali depuis la fin de l’année 2012, cette initiative est à sa treizième édition. L’échantillon de cette présente édition est de 2344 personnes de 18 ans et plus, réparties entre le District de Bamako et l’ensemble des capitales régionales, y compris Kidal, Ménaka et Taoudénit. L’enquête d’opinion de Mali-Mètre intitulée » Que pensent les maliens ? » à questionné les maliens, dans ce numéro, sur les sujets d’actualité du Mali notamment les élections à venir.
Selon cette étude, concernant la situation actuelle dans laquelle se trouve le pays, elle indique que pour plus de quatre personnes enquêtées sur cinq soit (84%), la situation générale du pays s’est améliorée au cours des douze derniers mois. Par contre, la situation générale du pays s’est détériorée pour 8% et est restée au même niveau pour 8% durant la même période.
Au sujet de l’appréciation de l’implication des leaders religieux dans la vie politique, pour plus de la moitié des enquêtés pense qu’il s’agit d’une mauvaise chose (26% mauvaise chose et 26% très mauvaise chose). Toutefois, 46% de la population pense qu’il s’agit d’une bonne chose (31% bonne chose et 14% très bonne chose).
Dans le domaine de la presse, les rincipales sources d’informations de la population malienne sur l’actualité sont : la radio (38%), la télévision (27%), Facebook (11%), les sites internet (8%) ainsi que le « bouche à oreille » (8%).
Les personnes interrogées ont aussi donné leur avis sur les élections prochaines, dans l’ensemble, 88% des personnes interrogées ont l’intention de voter aux prochaines élections, selon les données fournies par Mali-mètre.
Parmi les défis principaux évoqués, (69%) ont plaidé pour la prise en compte de la lutte contre l’insécurité, (35%), pour la lutte contre l’insécurité alimentaire, (33%) pour la création d’emplois, la lutte contre la pauvreté a été demandée par (31%), la restauration de la paix et la stabilité (30%) et (23,8%) appellent à amélioration le système éducatif.
Sory Ibrahim Maiga